In Europe, few postal operators now share the parcels market.

In Europe, few postal operators now share the parcels market.

The German, Dutch and French postal operators now control 45% of the European parcels market. The market was estimated to be worth 36bn euros in 2002. According to Claude Béglé, “the smaller postal operators which are not currently part of one the three main networks will have to sell themselves to one of the three in the next five years. No postal administrations will be able to survive by concentrating on mail only due to the costs of maintaining a large retail network and sorting centres. In addition, postal operators trying to reduce the number of retails and sorting centres face constant opposition from the politicians and unions. Therefore, postal operators have to differentiate their products portfolio offering banking services through their retail network and developing their express and parcels services. Although the mail flows tend to be domestic, postal operators had to build comprehensive Pan-European network to fulfil their customers’ requirements. Compared to mail, the proportion of cross-border parcels flows is much larger particularly on the B-to-B exchanges.

Through the acquisitions of Danzas and DHL, Deutsche Post now controls 22% of the Western European parcels market estimated to be worth 30bn euros in 2002. Similarly, TPG has an estimated market share of 11%, closely followed by Geopost. The Geopost is represented by Chronopost International in France, also responsible for developing Geopost’s activities in Southern Europe. DPD is now present in Germany, Austria, Switzerland, Scandinavia, Central and Eastern Europe. Geopost wants to reinforce its position in the Central and Eastern European parcels market estimated to be worth 6bn euros. In addition to its integrated European services, Geopost also provides worldwide services through FedEx global network.

According to Claude Béglé, smaller postal operators cannot survive and we should soon see a new concentration phase in the mail sector.
LE TEMPS 27th May 2003
EN EUROPE, QUELQUES GRANDES SOCIÉTÉS POSTALES ONT COMMENCÉ À SE PARTAGER LE MARCHÉ DES COLIS

SERVICES. A travers des sociétés de droit privé, des entreprises allemande, néerlandaise et française contrôlent déjà près de 45% de l'acheminement des paquets sur le Vieux Continent. Il s'agit d'un marché en pleine croissance, qui a atteint 36 milliards d'euros en 2002.

La poste de papa a fait son temps. Si l'acheminement du courrier est encore principalement organisé sur une base nationale, celui des colis s'internationalise à grande vitesse. En Europe, où il représente un marché de 36 milliards d'euros (2002), trois entreprises concurrentes en contrôlent déjà près de 45%. Claude Béglé, directeur général de l'opérateur international GeoPost, estime que «celles des plus petites postes qui n'auront pas réussi à s'intégrer à une alliance transnationale, seront amenées à se vendre à l'une des grandes d'ici à cinq ans».Aucune poste nationale de service public n'est en mesure de s'autofinancer au moyen de ses prestations traditionnelles, en entretenant de vastes réseaux de bureaux et de distribution ainsi que de multiples centres de tri. Cependant, toute réduction du nombre d'établissements ou des prestations se heurte, partout, à de forts obstacles politiques et crée des problèmes sociaux, les postes étant de très gros employeurs. Le problème est universel, la poste des Etats-Unis (USPS) figurant d'ailleurs parmi les plus inefficaces du monde (d'où le «boom» des Fedex et autres UPS, opérateurs privés). «A terme, je pense que, pour assurer la présence postale sur tout un territoire national, il faudra suivre des pistes plus originales: en Israël, par exemple, les bureaux de village ou de kibboutz qui s'occupent du courrier et des colis assurent également des prestations officielles telles que passeports ou permis de conduire; dans d'autres pays, on combine poste et kiosque commercial», note Claude Béglé, manager suisse qui, avant d'être à la tête de GeoPost, entité de La Poste française opérant à l'étranger à travers des sociétés de droit privé, a notamment dirigé des sociétés de Nestlé et de Philip Morris.Afin de mieux exploiter leurs réseaux existants, beaucoup de postes nationales offrent aujourd'hui divers services bancaires. Cependant, leur offre est limitée, les activités sophistiquées demeurant du ressort des vraies banques. Si elles améliorent le rendement des entreprises postales, les activités bancaires ne suffisent nullement à les rentabiliser.Certaines postes ont donc vu le parti qu'elles pouvaient tirer de l'évolution du trafic des colis dans l'économie globale: elles ont commencé à tisser leur toile hors de leurs frontières. «Le courrier est national, pour l'essentiel», explique Claude Béglé. «Les factures, les courriers de banque, les catalogues de vente, etc., restent dans leur immense majorité à l'intérieur des frontières. Les paquets, par contre, vont en majorité d'un pays à un autre, allant surtout d'entreprise à entreprise, fût-ce au sein d'une même société présente dans plusieurs pays. Leur acheminement efficace présuppose une gestion intégrée à l'échelle internationale.» Des alliances pour survivreFonctionnant comme une société privée indépendante, même si l'Etat en détient encore les deux tiers, Deutsche Post fut la première à développer cette nouvelle activité. Avec son entité DPWorld Net et grâce aux rachats de Danzas et de DHL, elle contrôle maintenant 22% du marché d'Europe occidentale, qui représente 30 milliards d'euros. Elle se renforce aussi en Europe de l'Est, un marché de 6 milliards d'euros. Très dynamiques, les postes néerlandaises TPG ont suivi et détiennent à présent 11% du marché. Un peu plus tard, le monopole d'Etat français La Poste s'est également lancé dans la course, en créant le groupe financièrement autonome GeoPost, qui est aujourd'hui le troisième opérateur européen à travers ses entités Chronopost et DPD. Si Chronopost, surtout actif en France, est responsable du développement en Europe du Sud, DPD opère en Allemagne, en Scandinavie, au Royaume-Uni, au Benelux, en Europe de l'Est et dans les Balkans, ainsi qu'en Suisse, où ses activités sont dirigées par Jean-Noël Rey, ancien directeur général des PTT. «Notre société helvétique fait un chiffre d'affaires d'environ 100 millions par an», note Claude Béglé, qui la préside.«Pour répondre aux besoins du marché, un opérateur tel que nous doit être en mesure d'offrir un service standard complètement intégré, en Europe, ainsi qu'un service express mondial, que nous assurons en alliance avec Fedex. Comme nos deux concurrents, nous avons maintenant constitué par acquisitions le réseau de base qui nous permet d'être efficaces, et que nous compléterons encore, notamment à l'Est. La concentration du marché s'accélère et je pense que les plus petits opérateurs ne pourront survivre qu'en constituant de fortes alliances très rapidement. Sinon, ils seront contraints à se vendre à un opérateur étranger, d'une manière ou d'une autre. D'ailleurs, je vois déjà poindre à l'horizon la prochaine guerre d'Europe des postes, qui sera celle du courrier», note le directeur général de GeoPost.

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